YANNIS ERIFILLIDIS

Date 9/12/2010 12:50:10 | Topic: RESUMES-(cliquez)

MARSEILLE : Yannis Erifillidis a rendu hommage à Chopin le 3 décembre 2010
Le Consulat Général de Grèce à Marseille, en collaboration avec la Cité de la Musique, a organisé un concert
« Hommage à Chopin » dans l’année qui célèbre le bicentenaire de la naissance de ce grand musicien le vendredi 3 décembre 2010.
Le récital de piano a été interprété par le pianiste grec Yannis ERIFILLIDIS, qui a émerveillé le public avec des ballades, des polonaises et des nocturnes.
Le succès de cette performance a été amplifié par le lieu magique de la Bastide de la Magalone.
La douceur de la musique de Chopin n’a fait que nous rappeler la propre citation du compositeur :

« Bach est un astronome qui découvre les plus merveilleuses étoiles. Beethoven se mesure à l’univers. Moi, je ne cherche qu’à exprimer l’âme et le cœur de l’Homme »

Le public a eu beaucoup de chance d’assister à ce concert donné par un jeune pianiste grec très talentueux dont l’avenir est, d’ores et déjà, tout tracé.
Il a été vivement applaudi et félicité par tous, comme par M. Antonis Alexandridis, Consul Général de Grèce à Marseille, en haut sur la photo.
Nous souhaiterions assister à nouveau à un concert d’une telle qualité !


Yannis ERIFILLIDIS est né en 1979 à Kavala, une ville grecque du nord de la Grèce.
Il a pris ses premiers cours de piano au Conservatoire Municipal de Kavala avec E. Gousseinova. En 1997 il continue ses études au Conservatoire « Athenaeum » à Athènes avec M. Manesis. Il obtient son diplôme en 2002. Il poursuit ses études à l'École Supérieure de Musique Royale à Londres avec Y. Solomon. Au RCM, il étudie l'accompagnement de piano avec K. Sturrock et N. Thomson. Il a obtenu son diplôme en 2007. Il suit aussi des cours de piano avec Elisabeth Leonskaja et de direction avec Alan Barker. Yannis Erifillidis donne des récitals en solo et des concerts de musique de chambre en Grèce, à Londres, à Hannovre de St-George, Hauser et la Galerie Wirth, à l'Ambassade de Serbie en présence de la Princesse Katarina, à Amsterdam, à Rostock, à Sofia et à Nuremberg.
Yannis Erifillidis s'est produit avec de nombreux artistes comme Y. Solomon,
J. Pernoo, M. Krilovic, M. Manesis, M. Doris, E. Kyriakidis, S. Mourikis et D. Gifford.
En 2000, il a inauguré le Festival International de Musique Classique ' Y. A. Papaioannou ', qu'il a dirigé jusqu'à 2006. En 2007, il dirige l'Orchestre de musique de chambre de Hannovre et donne de nombreux concerts sous les auspices de Dame Judi Dench.
En parallèle Yannis Erifillidis a accompli ses études supérieures à l'Université de droit d'Athènes et à l'École d'Économie de Londres, il écrit actuellement à propos de son doctorat de droit à l'Université d'Athènes.
Il est avocat au Royaume-Uni et membre du barreau d'Athènes. Son premier livre sur « l'interprétation de testaments » a été publié en 2002 par la Maison d'édition Sakkoulas et ses derniers essais seront publiés en 2010 à Oxford et à Athènes.


BASTIDE DE LA MAGALONE
245 bis, Boulevard Michelet, 13009 Marseille
Tél: 04 91 39 28 28 – www.citemusique-marseille.com


Historique de la Bastide de la Magalone

Jusqu’au XVIIe siècle en Provence, les bastides étaient de riches maisons de maître liées à l’exploitation agricole. A l’époque baroque elles deviendront de pures résidences aménagées comme de véritables petits châteaux.
C’est à la fin du XVIIe siècle que les frères MAGALON, riches négociants marseillais spécialisés dans le cabotage en Méditerranée, firent construire la Magalone. Une légende tenace attribue ses plans à Pierre PUGET en raison de sa ressemblance avec une construction italienne conçue par l’architecte - sculpteur.
En 1721, au moment de la grande peste, la famille Magalon doit se séparer de la Bastide. Un acte notarié indique que le nommé Antoine Guillaume de PAUL acquit de Messire Raphaël de Magalon la propriété de la Magalone.
En 1850 la Magalone est rachetée par la famille de Baptiste-Pascal-Etienne BURET. Début 1900, sa petite fille, Madame de FERRY se donne, avec son mari, « la mission de restituer à la vieille maison le peu qui lui manquait pour devenir un précieux joyau d’art décoratif ».
De très importants travaux de restauration furent entrepris et le parc fut transformé en jardin à la française par le paysagiste Edouard ANDRE. Madame de FERRY, sensible aux arts, cultivée, fit rayonner la Magalone où elle accueillit ses amis écrivains, peintres, musiciens. Elle-même publia des recueils de poèmes sous le nom de Marie de SORMIOU. Des douze hectares existant encore à la fin du XIXe siècle, un seul hectare et demi subsiste aujourd’hui. Ce morcellement progressif fut ponctué par l’aménagement du boulevard Michelet en 1898, l’édification de La Cité Radieuse de Le Corbusier en 1949, la création du Parc Sévigné en 1960 et des Petites Magalones en 1970.
En 1964, c’est la petite-fille de Madame de FERRY, Chantal de la FONT-CHABERTY, qui héritera de la Bastide. Elle y habitera avec sa famille jusqu’en septembre 1986, date à laquelle la Ville de Marseille fit l’acquisition de la Magalone.
Depuis qu’elle en a fait l’acquisition, la Ville de Marseille consacre régulièrement des crédits à la restauration du bâtiment inscrit à l’inventaire des Monuments Historiques et à l’entretien du parc. Le Ministère de la Culture participe également aux financements de ces travaux.
Mandatée depuis 1986 d’une mission musicale, la « Cité de la Musique de Marseille » insuffle à la Magalone une vie et un rayonnement dans la lignée spirituelle de Marie de SORMIOU en offrant tout au long de l’année :
- des cours et ateliers de musiques baroque, classique, traditionnelles du monde, actuelles, aux enfants, adolescents et adultes (près de 800 élèves y sont inscrits) ;
- des scènes ouvertes aux élèves ;
- des concerts de musique ancienne, classique, contemporaine.
alliant ainsi la beauté musicale à la majesté du lieu.




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