GRECE-CHYPRE

Date 1/9/2020 20:34:23 | Topic: RESUMES-(cliquez)

La Grèce et Chypre en alerte : situation gravissime

La situation en Grèce et à Chypre est très grave à cause de la Turquie qui mène des recherches de gisements d’hydrocarbures dans des zones maritimes relevant de la Grèce et de la République de Chypre.
Tous les jours, M. Erdogan menace et provoque ces deux pays et, en même temps, insulte l' Europe et tout particulièrement la France.

Le journaliste Laurent Lagneau a écrit : "En août, et tout en estimant le dialogue nécessaire, le président Macron avait d’ailleurs annoncé sa décision de renforcer temporairement la présence militaire française en Méditerranée orientale dans les prochains jours, en coopération avec les partenaires européens, dont la Grèce , afin de mieux apprécier la situation dans cette région de la Méditerranée et de marquer la volonté de faire respecter le droit international. Ce qui s’était traduit par l’envoi de deux Rafale à Chypre puis en Crète, ainsi que d’une manoeuvre ponctuelle ayant associé le porte-hélicoptères amphibie « Tonnerre » et la frégate La Fayette.
La semaine dernière, trois Rafale et cette même frégate La Fayette ont pris part à l’exercice Eunomia, organisé à l’initiative de la Grèce, de la France, de l’Italie et de la République de Chypre".

Les médias grecs annoncent que la France va envoyer le porte-avions Charles de Gaulle en Méditerranée.
Les diplomates grecs craignent, qu'avant le grand sommet européen des 24 et 25 septembre, que la Turquie ne provoque un violent conflit. C'est pour cette raison que toute l'armée grecque en en alerte. Les Grecs soudés gardent le moral.

Le message du Ministre français des Affaires Etrangères les y encouragent.
Le texte ci-dessous est très explicite

Jean-Yves Le Drian: Le viol de l’espace maritime d’un pays européen par la Turquie
est inacceptable

Source : Athens News Agency - Macedonian Press Agency - http://www.ana.gr/en

Le viol de l’espace maritime d’un pays européen par la Turquie est “parfaitement inacceptable”, a indiqué le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, lundi 31 août depuis Paris, et a souligné que “laisser notre sécurité en Méditerranée aux mains d’autres acteurs serait une grave erreur”. M. Le Drian s’exprimait lors d’un séminaire de travail des ambassadrices et ambassadeurs français en poste l’espace européen, en présence du ministre allemand des AE, Heiko Maas.
“L’Europe se trouve à la croisée des chemins, dans un monde de plus en plus brutal, en voie de recomposition sous l’effet de jeux de puissance décomplexés et de démantèlement systématique des cadres multilatéraux. L’Europe doit enfin sortir pleinement du temps de l’innocence et de la naïveté pour forger son propre destin. Faute de quoi, d’autres décideront de son destin à sa place”, a souligné le ministre français lors de son discours.
“C’est la grande clarification de 2020. Cette année a balayé quelques illusions : nous sommes désormais au pied du mur. La prise de conscience a eu lieu ou est en train d’avoir lieu. Il s’agit d’embarquer tous les Européens dans un projet ambitieux”, a-t-il noté, soulignant l’importance de défendre la sécurité européenne et la maîtrise de notre environnement stratégique.
Le ministre français a évoqué l’actualité du mois d’août, qui, comme il l’a dit, a été dense, “je dirais même, trop dense”. “Quand un de nous est confronté à une politique du fait accompli, à une politique agressive et injustifiable, nous devons y répondre collectivement. Car c’est une menace contre la souveraineté et contre les intérêts de l’Union. Je pense à la situation en Méditerranée orientale où l’attitude de la Turquie, qui viole l’espace maritime d’un Etat-membre de l’UE, est parfaitement inacceptable. Laisser notre sécurité en Méditerranée aux mains d’autres acteurs serait une grave erreur. C’est ce que nous avons affirmé à 27 lors de la réunion informelle à Berlin sous ta conduite, Heiko. Mais l’UE est prête au dialogue. Elle n’en est pas moins prête à la plus grande fermeté si c’était nécessaire, y compris si cela doit passer par des sanctions”, a noté M. Le Drian.
“C’est précisément pour créer des conditions d’un dialogue plus constructif avec Ankara que nous nous employons aujourd’hui à mobiliser tous nos leviers diplomatiques et opérationnels. Sur ce sujet aussi, la convergence est forte entre notre président et la chancelière, donc entre l’Allemagne et la France. Double objectif permanent à cet égard, stabilité et souveraineté” a dit le ministre français, ajoutant que “c’est grâce à cette convergence que nous avons pu convaincre nos partenaires et obtenir ensemble ce résultat aussi clair et fort à Berlin, vendredi”.
“A l’approfondissement des solidarités qui nous permettent de relever ensemble les défis communs, au sursaut de souveraineté nécessaire pour marquer notre indépendance vis-à-vis des acteurs étatiques et privés qui tentent de nous soumettre à leur agendas d’influence, voire de pressions, doit s’ajouter un troisième mot d’ordre : assumer pleinement la puissance que nous sommes”, a-t-il indiqué, pour conclure:
“Trop longtemps l’Europe à fait figure d’une forme de puissance en retrait, alors que nous portons des valeurs universelles et que notre intérêt est de chercher à influencer le cours de la modalisation en y apportant les régulations et les garde-fous essentiels, plutôt que d’en subir les dérives. Ma conviction est claire : il faut sortir de cette puissance en retrait, assumer notre réalité de puissance et faire en sorte que notre consolidation interne puisse se conjuguer avec notre affirmation externe”.




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