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RESUMES-(cliquez) : DIDIER PRALON
le 30/3/2009 19:19:46

Monsieur Didier PRALON, consacré « Ambassadeur de l’Hellénisme »

Le Professeur de littérature grecque à l'Université de Provence, Didier Pralon, le metteur en scène et acteur grec vivant et travaillant à New York, Simonidis Ioannis, le professeur en philologie grecque classique de l'Université de Valladolid, Maria Del Amor Lopez Jimenez et le recteur adjoint de l'Académie centrale de Pékin, Luo Jinlin sont cette année les quatre "Ambassadeurs de l'Hellénisme" qui ont été récompensés par le Préfet d'Athènes pour leur contribution et leur oeuvre.
Lors de cette cérémonie qui a eu lieu au Palais de la Musique le 5 mars 2009 et qui était également organisée à la mémoire de Mélina Mercouri, des hommages ont été rendus au patriarche d'Alexandrie et d'Afrique, Théodoros II pour son oeuvre apostolique et humanitaire. Cette manifestation a lieu pour la 12ème année consécutive à l’initiative de la Préfecture d’Athènes ; celle-ci honore des personnes qui vivent à l’étranger et qui contribuent à promouvoir l’Hellénisme en leur attribuant le titre d’
« Ambassadeur de l’Hellénisme » pour une année.




Photo (Studio Kominis) De gauche à droite : Mr Simonidis Ioannis, Mr Luo Jinlin, le Préfet d’Athènes, Mr Yannis Sgouros, Mme Maria Del Amor Lopez Jimenez et Mr Pralon Didier, de France.



Nous avons félicité Mr Pralon que nous avons rencontré à Aix-en-Provence et qui a eu l’extrême gentillesse de bien vouloir répondre à quatre questions.

1/ Monsieur le Professeur vous êtes un helléniste reconnu, à quel moment était votre premier contact avec la culture grecque ?
Mon premier contact avec la langue et la culture grecques remonte à ma petite enfance. Ma mère et ma grand-mère, qui étaient nées à Smyrne, parlaient le grec d'Asie mineure. Ma grand-mère surtout, d'origine dalmate, était orthodoxe, nous emmenait avec elle à l'église grecque de la rue Pierre 1er de Serbie à Paris et lisait ses textes de piété en grec (je garde encore précieusement sa kaini diathiki). Elle nous racontait les traditions et les histoires du Proche Orient, notamment les grecques (le dernier cadeau qu'elle m'ait offert, quand j'ai eu douze ans, a été l'histoire de la sculpture grecque de Jean Charbonneaux). D'autre part, la personne la plus âgée et, partant, la plus vénérée de notre famille était notre tante Sophie, la femme du frère aîné de mon grand père. Elle était une Rallis (jeune sœur du peintre Théodore Rallis), parente aussi du juriste et diplomate Nicolas Politis, dont elle nous parlait parfois et dont nous croisions les enfants chez elle.
Enfin, dans le pensionnat où je faisais mes études à Beauvais, j'ai eu pour professeur un homme qui a su nous faire aimer la littérature et particulièrement la littérature grecque.


2/ Est-ce que ce contact a influencé votre choix d’orientation ?
Ces héritages familiaux, associés à des rencontres intellectuelles, l'attrait affectif fort pour l'Orient méditerranéen, l'intérêt pour la spéculation philosophique m'ont progressivement orienté, comme naturellement, vers les études grecques. J'y ai consacré jusqu'à présent 45 ans de ma vie. J'ai essayé de transmettre le flambeau à mes étudiants. J'espère continuer encore longtemps.

3/ Vous avez été longtemps le Président de l’association « Journées de l’Antiquité » ; estimez-vous que de telles manifestations permettent aussi de faire connaître la culture grecque moderne ?
Nous en sommes aujourd'hui aux vingtièmes Journées de l'Antiquité en Provence et en Languedoc-Roussillon. Le but initial en était de valoriser la culture classique et son héritage. La Grèce moderne pouvait d'autant moins manquer d'être associée à ces manifestations, que beaucoup d'entre nous apprécient hautement, à sa juste valeur, la culture grecque moderne et que, depuis l'initiative d'Octave Merlier, auquel ont succédé Stamatios Caratzas, puis Louis Coutelle et maintenant Hélène Cotta, le grec contemporain est enseigné à Aix dans le même département universitaire que le grec ancien. Les liens sont anciens et puissants. Les Consuls de Grèce à Marseille, sensibles au phillhellénisme des Provençaux, ont, les uns après les autres, soutenu notre action. Nous avons, dans ce cadre, coopéré, non sans le plus grand plaisir, avec les associations culturelles grecques de la région.

4/ Quels sont vos projets maintenant que vous êtes nommé Ambassadeur de l’hellénisme ?
La Préfecture d'Athènes m'a fait un grand honneur en me nommant Ambassadeur de l'hellénisme. Bien que je vienne de prendre ma retraite, j'ai maints projets d'activités scientifiques et culturelles. Je ne manquerai pas de continuer à coopérer avec les associations hellènes régionales que je connais déjà et avec lesquelles, je crois, des liens d'amitié se sont déjà tissés, mais aussi de répondre aux sollicitations des autres, lorsqu'elles voudront me contacter.
J'ai aussi pour projet (c'est un vieux projet) de me perfectionner dans la langue grecque moderne, que je lis, mais ne parle malheureusement pas, ne serait-ce que pour lire plus précisément les poètes et les écrivains contemporains et pour mieux voyager dans cette Grèce que j'aime tant.

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