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CHYPRE : ΚΥΠΡΟΣ
le 1/2/2010 20:23:45

Chypre : Mr ERDOGAN, Premier Ministre turc, veut réécrire l’histoire, pour mieux imposer ses vues à l’Union Européenne !

Le problème chypriote, malgré les négociations sous l’égide de l’ONU, reste très préoccupant. Les négociations entre le Président chypriote et le leader turco-chypriote font croire à tout le monde que l’on peut trouver une solution équitable. Mais, en vérité, c’est la Turquie qui gère la situation par ses menaces. Autre crainte : des élections auront lieu dans le Nord de Chypre (partie occupée) en avril prochain, et le candidat favori n’est pas pour les négociations mais pour le partage de l’île.
La visite du Secrétaire Général de l’ONU à Chypre le dimanche 31 janvier apportera-t-elle des solutions ?
Le Secrétaire Général de l'ONU a refusé de recevoir les maires des villes et villages occupés. D'autre part, les chefs des partis politiques chypriotes grecs ont boycotté la réception organisée par le S.G de l'ONU car il a rendu une visite officielle au" pseudo palais présidentiel "dans la zone occupée!

Pour nous, une chose est certaine : la Turquie insiste toujours sur une politique de fait accompli et poursuit l’objectif d’imposer à Chypre un état séparé sous son contrôle.
Les menaces des dirigeants de la Turquie persistent, comme les derniers propos de Mr Erdogan, Premier Ministre turc.

Voici la réaction de Mr Roland JOLY, Président d’AMITIE FRANCE CHYPRE

Chypre : Mr ERDOGAN, Premier Ministre turc, veut réécrire l’histoire, pour mieux imposer ses vues à l’Union Européenne !

Le Premier Ministre turc, Mr Erdogan, dans un entretien accordé à une chaîne d’information en continu, (article, cliquez ici),a évoqué les négociations d’adhésion de son pays à l’Union Européenne. Il accuse : « Certains Etats membres de l’UE, n’agissent pas honnêtement »
Parlant de Chypre, il affirme que « l’UE porte une grande responsabilité dans le blocage actuel en acceptant la partie Sud de l’île dans l’Union. Et il ajoute :« D’ailleurs, appelez le Sud de Chypre, Chypre tout court, est une autre politique, parce qu’au Nord, il y a un autre Etat, qui est en conflit avec le Sud.
Et nous, en tant que Turcs, nous reconnaissons cet Etat Nord. Nous ne spéculons pas sur cet Etat »
Il ajoute également « L’UE n’a pas été honnête non plus alors que 65% des électeurs du Nord de Chypre ont dit oui au plan Annan. Et que s’est-il passé dans le Sud ? 75% ont dit non.

Ces propos sont d’une extrême gravité car ils constituent une négation de l’histoire, ils font l’impasse sur les crimes commis par l’armée d’occupation turque à Chypre, et les lourdes responsabilités que les dirigeants turcs portent dans leur volonté de vouloir soutenir artificiellement un prétendu Etat qui n’est reconnu que par la Turquie.
Rappelons les faits :
l’Île de Chypre, dans son entité, est une République indépendante qui fêtera cette année, le 1er octobre, son 50e anniversaire. Membre de l’ONU, elle est reconnue depuis par l’ensemble de la Communauté internationale. Malheureusement, ce petit pays, en 1974, a été envahi par l’armée turque. Cela a entraîné des milliers de victimes, de disparus, des destructions, la spoliation des biens et l’exil de 200 000 Chypriotes qui se sont réfugiés au Sud, dans la partie restée libre.
Dans la partie occupée par l’armée turque, une véritable épuration ethnique, culturelle a été organisée, ainsi que la destruction et le pillage du patrimoine millénaire archéologique et cultuel, les cathédrales et les églises transformées en mosquées, détruites ou laissées à l’abandon et à la ruine.
Tandis qu’une colonisation du Nord de l’île a été systématiquement organisée, à tel point qu’aujourd’hui , les Chypriotes turcs d’origine, sont minoritaires parmi la population !
On comprend pourquoi une majorité d’électeurs du Nord ont voté majoritairement pour le plan Annan,, qui de fait, était une acceptation de la partition de l’île en deux entités ethniques distinctes ! Plus que jamais, les dirigeants de l’Union Européenne doivent exiger de ceux de la Turquie la reconnaissance de la République de Chypre une et indivisible tel qu’elle a été fondée en 1960, le retrait de ses troupes d’occupation, l’arrêt la colonisation de l’île.

Afin de permettre ainsi, sous l’autorité de l’UE et de l’ONU, la recherche entre toutes les communautés de l’île d’une solution équitable pour tous, pour la réunification du pays, le respect des droits de chacun et notamment des réfugiés de 1974 et de leurs descendants.

Nous appelons les élus, les militants d’organisations humanitaires et qui agissent pour les Droits de l’Homme, l’opinion publique française, les médias, à intervenir auprès des autorités françaises et européennes pour que celles-ci apportent leur soutien au peuple et à la République de Chypre.

Il est inadmissible qu’un territoire de l’Union Européenne soit occupé par une armée étrangère !
Ensemble, brisons le mur du silence qui isole le peuple chypriote, faisons tomber le mur de la honte qui le sépare !

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