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RESUMES-(cliquez) : EOKA 1955-1959
le 29/3/2010 14:43:54

1er Avril FETE Nationale de Chypre-1η Απριλίου Εθνική εορτή της Κύπρου

“Ξύπνα καημένε μου ραγιά και σήκου το κεφάλι, τη δόξα πούχες μια φορά, απόκτησέ την πάλι” και “κοιμούμαι μ’ ένα όνειρο, ξυπνώ με μιαν ελπίδα, πως θε να ιδώ μια μέρα φως, ελεύτερη πατρίδα”.


ΕΙΠΑΝ :


La lutte armée : pourquoi ?

Le déclenchement de la lutte armée de l'Organisation Nationale des Combattants Chypriotes (EOKA) en 1955 n'est pas une révolution spontanée. Le refus catégorique et permanent du gouvernement Britannique de discuter le profond désir de la population pour l'autodétermination et l'ENOSIS a conduit l'Hellénisme de Chypre aux choix les plus difficiles et périlleux.
La lutte pacifique que les diverses délégations menaient à travers le monde libre se trouvait devant l'indifférence des grandes puissances ; des lettres échangées entre Mgr Makarios et le gouverneur britannique n'ont abouti à rien, la réponse britannique aux revendications chypriotes étant "jamais". A. Papagos, alors 1er ministre de Grèce, de son côté appuyant ouvertement la cause chypriote, s'engage à une action auprès des autorités britanniques, toujours sans résultats.
Le choix d'une lutte armée s'imposait de plus en plus, seul moyen pour faire sentir la présence d'un peuple qui réclame sa liberté et mettre en évidence le problème "CHYPRE" dont les Britanniques refusent l'existence.
L'idée d'une lutte armée, écrit M. Nikos Kranidiotis, a été conçue par le général Grivas Digenis et quelques Chypriotes exilés en Grèce, ainsi que quelques anciens militaires, qui ont réussi à convaincre Mgr Makarios, retissant au départ, et profitant d'une de ses visites à Athènes ont rédigé le statut de l'Organisation à l'image de la "Société des amis" ainsi qu'un serment dont l'objectif était "l'ENOSIS".
Le général Grivas a fait plusieurs voyages à Chypre pour étudier de près les lieux et rencontré des personnalités de l'île ainsi que Mgr Makarios. Les Chypriotes étaient conscients de la puissance de l'Angleterre et ne prétendaient ni la vaincre ni l'intimider, leur objectif étaient de mieux faire sentir leur présence.
Après plusieurs mois de préparation tout était prêt pour le coup d'envoi et Mgr Makarios donne sa bénédiction après avoir convaincu Grivas que l'EOKA doit se borner à des actes contre les bâtiments officiels et des installations militaires sans faire de victimes. La date est déjà fixée. Des groupes de sabotage sont mis sur pied dans les principales villes ainsi que des groupes de guérillas dans les villages de montagne. En même temps des organisations parallèles étaient constituées ici et là ainsi que les premières cellules de l'EOKA dans les écoles secondaires.


Le lycéen Evagoras Palikiaridis, pendu par les Anglais à l'âge de 17 ans 1/2. Malgré la loi britannique qui ne condamne pas les mineurs.

1955 - 1959

Dans la nuit du 31 mars au 1er avril plusieurs explosions simultanées dans toutes les grandes villes contre des bâtiments officiels ont alerté les Anglais. C'est le début de la lutte armée, une lutte qui va continuer pendant presque quatre ans et qui va marquer un tournant dans l'histoire de Chypre.
En août de la même année, une conférence organisée par les Anglais réunit les gouvernements britannique, grec et turc au sujet de Chypre ; conférence à laquelle les Chypriotes n'étaient pas invités et qui se termine d'ailleurs par un désastre.
Les Anglais instaurent un couvre-feu quasi permanent et quelques mois plus tard considérant Mgr Makarios comme responsable de cette situation l'arrêtent et le déportent aux Seychelles. Nombreuses sont les victimes, des condamnés à la peine capitale ont été pendus et enterrés dans la prison de Nicosie ; les premiers étaient Karaolis et Dimitriou et ont suivi Mihaïl, Zakos, Patatsos, Mavrommatis, Panaghidis, Koutsoftas et le plus jeune Pallikaridis. D'autres ont été tués dans des embuscades comme Drakos, Afxentiou, Lenas, Matsis.
Il faut souligner ici que pendant tout ce temps les Turcs de l'île ont servi aux Anglais comme indicateurs avec le soutien de l'Etat turc que, comme on l'a déjà vu, les Anglais ont fait rentrer dans le jeu pour contester les revendications de la communauté grecque de l'île.
Sur le plan international, la situation est devenue explosive. L'unité de l'OTAN fut menacée à un certain moment où la Grèce et la Turquie, toutes deux membres de l'alliance, étaient au bord de la guerre. Le danger écarté, et après avoir exclu l'ENOSIS les Anglais, sous la pression internationale, proposent l'indépendance de Chypre.
A partir de cette période, l'Angleterre a garanti Chypre. Mais cela n'a pas empêché la Turquie d'envahir et d'occuper 40% de l'île, en 1974, sans que l'Angleterre n'intervienne.


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Les "tombeaux emprisonnés" dans la prison centrale de Nicosie où sont enterrés 13 héros de l'EOKA parmi lesquels 9 jeunes gens qui avaient été pendus et 4 autres tombés lors de la bataille.
Les Anglais, refusant de rendre les dépouilles aux familles, les ont inhumés dans la prison.


Των αθανάτων το κρασί
το 'βρετε σεις και πίνετε
ο θάνατος είναι ζωή
κι αθάνατοι θα μείνετε.



1er Avril 1955 : Fête Nationale de Chypre

«ΜΑΧΟΥ ΥΠΕΡ ΠΙΣΤΕΩΣ ΚΑΙ ΠΑΤΡΙΔΟΣ»
«Combattre pour la foi et la patrie »,ces paroles ont été prononcées par le dernier empereur de Byzance, Konstantinos Paléologos alors qu’il défendait Constantinople et l’église Sainte Sophie prise par les Ottomans en 1453. Ces paroles-là, la nation grecque les a ancrées en elle, durant 400 ans d’esclavage pendant lesquels la Grèce fut rayée de la carte, jusqu’à son soulèvement le 25 mars 1821 pour libérer une partie de la terre grecque en créant l’Etat grec. Beaucoup de régions grecques se sont unies à la Mère Patrie, la Grèce, plus tard comme le Dodécanèse, la Macédoine mais pas encore Chypre.
Chypre a été occupée pendant 800 ans. Ce n’est pas un hasard si Chypre a commencé une lutte armée, avec l’organisation E.O.K.A. (Organisation Nationale des Combattants Chypriotes), le 1er avril 1955, contre la colonisation anglaise pour la liberté de Chypre et l’Union avec la Mère Patrie, la Grèce.
Le commencement de cette lutte armée de l’EOKA fut la continuation du combat de nos ancêtres du 25 mars 1821 pour libérer le reste de la terre grecque.


Quelques dates historiques avant d’arriver au 1er avril 1955 :

• 1821 : soulèvement du peuple grec. Beaucoup de Chypriotes se sont rendus en Grèce et ont combattu aux côtés des Grecs contre l’Empire ottoman ;
• 9 juillet 1821 : pendaison de l’archevêque Kyprianou à Nicosie par les occupants turcs ;
• 6 décembre 1821 : signature par les Chypriotes grecs à Rome de la 1ère proclamation « ENOSIS », union avec la Grèce ;
• 1828 : création de l’Etat grec.
• 1878 : la Turquie laisse aux Anglais l’île de Chypre. Dès le début, les Chypriotes ont demandé aux Anglais de les unir à la Grèce comme ils l’avaient fait pour les îles ioniennes.
• 1912 - 1922 : des Chypriotes grecs volontaires dans l’armée grecque. 15 000 Chypriotes grecs se sont engagés dans l’armée britannique, au cours de la 1ère guerre mondiale, à condition d’être unis par la suite à la Grèce, ce qui ne s’est pas fait.
• Octobre 1931 : soulèvement du peuple chypriote contre l’administration anglaise pour l’union avec la Grèce.
• Deuxième guerre mondiale : la Grèce s’est alliée avec les Anglais. Des Chypriotes grecs ont combattu aux côtés de la Grèce et d’autres ont été volontaires dans l’armée britannique du fait que Chypre était une colonie anglaise avec la promesse d’appartenir ensuite à la Grèce. Mais, ce n’était qu’une promesse !
• 15 janvier 1950 : les Anglais, n’ayant pas tenu leur promesse, les Chypriotes proposent un référendum : “Union avec la Grèce ou non”. 96% ont voté pour l’union avec la Grèce. Les 4% restant travaillaient pour l’administration anglaise qui les a empêchés de voter positivement.
• 20 octobre 1950 : après le décès de l’archevêque Makarios, le trône de l’Archevêché est confié à Makarios III. Après bien des discours auprès des Nations Unies, des Etats-Unis et de la Grande Bretagne qui n’aboutissent pas, Makarios III décide d’organiser la lutte armée.
• 7 mars 1953 : Makarios se rend à Athènes avec quelques Chypriotes et réussit à convaincre un officier de l’armée grecque (d’origine chypriote grecque), Georgios Grivas, de diriger l’EOKA. Georgios Grivas accepte et se rend secrètement à Chypre, plusieurs fois, pour préparer le terrain et les partisans, en amenant des armes de Grèce et en les fabriquant aussi sur place.
• Nuit du 31 mars et à l’aube du 1er avril 1955 : quand tout fut prêt, avec la bénédiction de Makarios, l’aide de la Grèce et celle du tout puissant, l’EOKA, sous la direction de Georgios Grivas, provoqua plusieurs explosions simultanées dans toutes les grandes villes contre les bâtiments officiels anglais. Chypre revécut alors les Thermopyles, le Souli, l’Arkadi, le Kounghi… à l’image de nos ancêtres et commença alors la lutte sacrée pour la liberté et l’union avec la Grèce.
• 1955 à 1959 : durée de la lutte du peuple chypriote et de l’EOKA. Ils ont réussi à battre la Grande Bretagne et son armée moderne.
• 1960 : les Anglais quittent l’île et Chypre devient une République avec, pour 1er Président, l’Archevêque Makarios III.
Les partisans de l’EOKA, malgré leur lutte pour l’union avec la Grèce, n’ont pas pu obtenir l’ENOSIS (Union). Chypre est devenue une République indépendante mais libre grâce à l’EOKA. De jeunes Chypriotes se sont battus et sont morts pour l’Union. A suivi l’indépendance.



En 1974, Chypre est envahie par la Turquie à 40%.
On risque d’aller vers un partage de l’île et, peut-être qu’un jour, les Turcs diront que Chypre leur appartient.
Le 1er avril, la Fête Nationale à Chypre honore les héros de l’E.O.K.A et les Chypriotes renouvellent le serment pour la liberté de leur île.

Η Κύπρος από το 1191 ήταν υπό ξένη κατοχή, τους Φράγκους, τους Ενετούς, τους Οθωμανούς και τέλος τους Άγγλους από το 1878, όταν οι τούρκοι μετά την ήττα τους στην Κριμαία υποχρεώθηκαν να παραχωρήσουν στους Άγγλους την Κύπρο για να εξοφλήσουν τα χρέη τους.

Είχε προηγηθεί η Επανάσταση του 1821 στην οποία η συμμετοχή της Κύπρου ήταν σημαντική τόσο από πλευράς χρηματοδότησης αλλά και από αγωνιστές. Ας μην ξεχνάμε, έστω κι΄αν τα βιβλία της Ιστορίας δεν το αναφέρουν ότι στην Γαλλία από τους πρωτεργάτες της Φιλικής Εταιρείας ήταν οι Κύπριοι αδελφοί Καρατζιά αλλά και τις σφαγές και κρεμάλες του κλήρου και του λαού στις 9 Ιουλίου του 1821 στην Κύπρο.

Ήδη την εποχή εκείνη (1878) ένα μεγάλο κομμάτι της Ελληνικής γης είχε ελευθερωθεί και το νέο Ελληνικό κράτος είχε συσταθεί παρά τις δυσκολίες που υπήρχαν.

Όταν έφθασε στην Κύπρο ο πρώτος Άγγλος κυβερνήτης το ηθικό των Κύπριων αναπτερώθηκε πιστεύοντας ότι η πολυπόθητη ελευθερία και η ένωση με την μητέρα Ελλάδα ήταν κοντά. Η φλόγα των Κυπρίων για την ένωση ήταν άσβεστη και στο στόμα όλων ήταν η φράση:

Είθε να δώσει ο Θεός στην μάννα μας να πάμε κι΄ας τρώμε πέτρες των βουνών αν δεν έχει να φάμε.

Σύντομα όμως κατάλαβαν ότι οι Άγγλοι δεν θα έδιναν ποτέ στους Κυπρίους το δικαίωμα της αυτοδιάθεσης.

Έγιναν, από τότε πολλές ενέργειες αλλά χωρίς αποτέλεσμα.

Στις 15 Ιανουαρίου του 1950 η εκκλησία της Κύπρου οργάνωσε ένα δημοψήφισμα του οποίου το αποτέλεσμα ήταν 96 % να ψηφίσουν υπέρ της ενώσεως της Κύπρου με την Ελλάδα μεταξύ των οποίων και τουρκοκύπριοι.

Με αυτά τα αποτελέσματα προσπάθησαν και η εκκλησία αλλά και οι ανά τον κόσμο Κύπριοι να διεθνοποιήσουν το θέμα χωρίς αποτέλεσμα.

Η μόνη λύση που τους έμενε ήταν ο ένοπλος αγώνας. Οι Κύπριοι που ζούσαν στην Ελλάδα άρχισαν να οργανώνονται. Ο Γεώργιος Γρίβας, Κύπριος και αξιωματικός του Ελληνικού στρατού, πηγαίνει κρυφά στην Κύπρο και αρχίζει να οργανώνει τον αγώνα.

Το 1955 όλα ήταν έτοιμα και η αρχική ημερομηνία για την έναρξη του αγώνα ήταν συμβολικά η 25η Μαρτίου, όμως είχε φεγγάρι και το φως του δεν διευκόλυνε την επιχείρηση, έτσι ορίστηκε η νύχτα της 31ης Μαρτίου προς την 1η Απριλίου.

Στρατιωτικός αρχηγός πλέον του αγώνα ο Γεώργιος Γρίβας με το ψευδώνυμο ΔΙΓΕΝΗΣ και πολιτικός αρχηγός ο αρχιεπίσκοπος Μακάριος Γ.

Το σύνθημα για την έναρξη του αγώνα δόθηκε τα μεσάνυχτα. Με εντολή του Διγενή, εκκωφαντικές εκρήξεις συγκλόνισαν στις μεγάλες πόλεις με στόχο αγγλικά συμφέροντα. Οι Άγγλοι πιάστηκαν στον ύπνο έπιασαν.

Η ανταπόκριση του λαού ήταν ολοκληρωτική, Οι Βρετανοί άρχισαν να ανησυχούν. Έφεραν 1.200 πεζοναύτες στην Κύπρο και αύξησαν τις αστυνομικές δυνάμεις. Άρχισαν να απαγορεύουν την κυκλοφορία στους δρόμους τόσο στις πόλεις όσο και στα χωριά. Με συρματοπλέγματα περικύκλωναν ολόκληρα χωριά, προκειμένου να «μαντρώσουν» τους κατοίκους. Ο νέος κυβερνήτης, ο αιμοχαρής στρατάρχης Τζον Χάρντινγκ, έβαλε στο παιχνίδι και τους Τουρκοκύπριους, που μέχρι πρότινος ήταν ουδέτεροι και μάλλον αδιάφοροι για την Κύπρο και οι οποίοι έπαιξαν το παιχνίδι των Άγγλων αλλά και της Τουρκίας η οποία ξύπνησε και ζητούσε διχοτόμηση.

Ακολούθησαν συλλήψεις, βασανιστήρια φόνοι ακόμη και μικρών παιδιών, εξορίες, οδήγησαν στην αγχόνη 9 παλληκάρια αλλά δεν κατόρθωσαν να σπάσουν το ηθικό του λαού. Δεν υπήρχε σπίτι στα χωριά του Τροόδους και ειδικά στην περιοχή της Πιτσιλιάς που να μην έχει κρησφύγετο για τους αγωνιστές.

Κι΄ενώ επί 4 ολόκληρα χρόνια οι Κύπριοι είχαν λυγίσει τον αγγλικό μηχανισμό σε στρατιωτικό επίπεδο οι πολιτικοί υπέκυψαν στις απαιτήσεις τόσον των Άγγλων όσον και της Τουρκίας και έτσι φθάσαμε σε μια ύπουλη και ακρωτηριασμένη ανεξαρτησία της Κύπρου η οποία οδήγησε με μαθηματική ακρίβεια στα γεγονότα του 1963- 1964 και τελικά στην τουρκική εισβολή το 1974 με τις γνωστές συνέπειες, μια κατάσταση de facto που δυστυχώς συνεχίζεται μέχρι σήμερα.

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