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CHYPRE : ΚΥΠΡΟΣ
le 24/11/2010 10:21:44

La propagande pour la République turque de Chypre du Nord continue! (MIDI LIBRE article erronée)

Nous avons publié l’article « La propagande pour la République turque de Chypre du Nord continue! (MIDI LIBRE, du 30 octobre) » cliquez pour voir l’article.
L’Ambassade de Chypre à Paris a adressé une lettre au Directeur de la publication en espérant qu’une mise au point serait effectuée concernant ce texte, qui, pour nous, est scandaleux.
A l’heure actuelle, rien n’a encore été fait.


Nous vous demandons, si vous le voulez bien, adresser un email à : http://www.midilibre.com/_ML_contacts_redac.php5 ou une lettre à :
Monsieur Alain Plombat
Directeur de la Publication
Midi Libre
Mas de Grille
34438 Saint-Jean-de-Védas Cedex



En effet, cette publication du 30 octobre contient beaucoup d’inexactitudes et d’erreurs. Il n’existe qu’une seule République de Chypre - reconnue internationalement – dont une partie est occupée par une armée étrangère. Cela est plus ou moins occulté par l’article ou interprété de manière erronée.


Voici, ci-dessous, la lettre de l’Ambassade de Chypre à Paris :

ΚΥΠΡΙΑΚΗ ΠΡΕΣΒΕΙΑ ΠΑΡΙΣΙΩΝ
AMBASSADE DE CHYPRE EN FRANCE



23 Rue Galilée 75116 PARIS

Tel : +33 (0) 1 47 20 67 77 , Fax: +33 (0) 1 40 70 14 68
E-Mail : ambrechypre@wanadoo.fr infochypre@wanadoo.fr


Paris, le 04.11.2010
Monsieur Alain Plombat
Directeur de la Publication
Midi Libre
Mas de Grille
34438 Saint-Jean-de-Védas Cedex


Monsieur le Directeur de la Publication,

Je me réfère à l’article intitulé « Chypre du nord : derrière la division, un millefeuille de civilisations», signé par Patrice Castan et paru dans l’édition du 30 octobre dernier de votre journal.

En effet, j’ai lu avec un grand intérêt cet article au contenu touristique mais avec la politique et l’histoire sous jacentes en permanence. Votre collaborateur mentionne très justement la division de Chypre à la suite de l’invasion militaire turque et de l’occupation continue, depuis 1974, de la partie nord de mon pays. Il souligne également que seule la Turquie reconnaît l’entité sécessionniste établie dans la partie occupée de Chypre et que l’aéroport situé dans la partie occupée de l’île ne bénéficie pas des conventions internationales. Cette approche est également celle de la France, comme le mentionne très clairement Monsieur Castan, l’auteur de l’article.

Toutefois, dans l’article lui-même, il est fait pratiquement totalement abstraction des effets et résultats de cette occupation. Aussi, certains faits sont-ils totalement interprétés de manière erronée. C’est pourquoi, je souhaite me référer à certains de ces aspects les plus frappants omis ou ignorés.

Tout d’abord, se rendre à Chypre par un port ou un aéroport situés dans la partie occupée de l’île est illégal. Le Gouvernement légitime du pays, exerçant son droit souverain, a déclaré ces ports et aéroports illégaux et interdits au trafic international.

Ensuite, votre collaborateur omet de citer que la Turquie a procédé à un nettoyage ethnique en 1974 obligeant tous les Chypriotes turcs vivant dans les régions libres du pays à se déplacer au nord occupé et expulsant par la force les Chypriotes grecs habitant dans la région sous son occupation. Ceux-ci représentaient l’écrasante majorité des habitants de cette partie du territoire chypriote (ils étaient environ 200 000) et se sont retrouvés, du jour au lendemain, réfugiés dans leur propre pays. Cela vient s’ajouter à l’installation massive de colons turcs dans la partie occupée de Chypre dans l’objectif de modifier la structure démographique de l’île et perpétuer les faits accomplis créés par l’invasion. Actuellement les Chypriotes turcs sont environ 80 000 dans la partie occupée de Chypre. Ils sont largement minoritaires par rapport aux quelques 180 000 colons et plus de 40 000 soldats d’occupation. Que dire également, de la politique de turquification totale de la partie occupée de Chypre, avec le changement des noms des lieux et des villes, la destruction du patrimoine grec et orthodoxe et de tout ce qui rappelle le caractère millénaire de ce territoire, la spoliation des propriétés des refugiés, le refus de rendre à ses habitants la ville fantôme de Famagouste... La liste des méfaits de l’occupation est longue.

D’autre part, la manière dont votre collaborateur traite la question de l’aide apportée à la communauté chypriote turque peut prêter à confusion. Cette aide ne doit, en aucun cas, être utilisée pour obtenir un quelconque avantage politique. Elle doit être utilisée pour aider la communauté chypriote turque à élever son niveau de vie. Dans ce domaine, le Gouvernement chypriote en a fait encore davantage.

Enfin, je saisis cette occasion pour clarifier un point concernant l’adhésion de Chypre à l’Union européenne. L’Union a accepté en son sein la République de Chypre dans son ensemble. Le Traité d’adhésion prévoit tout simplement la suspension de l’application de l’acquis communautaire dans la partie occupée qui se trouve actuellement en dehors du contrôle du Gouvernement de la République de Chypre.

Je tiens également à préciser qu’il n’y a pas de frontière à l’intérieur de Chypre. La ligne verte est la ligne de démarcation entre la partie libre du pays et la partie illégalement occupée par la Turquie depuis 1974.

Espérant que cette mise au point sera publiée par votre journal, je vous prie d’agréer, Monsieur le Directeur de la Publication, l’expression de ma considération distinguée.

Charalambos Petinos
Conseiller de Presse

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