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RESUMES-(cliquez) : GRECE CRISE HUMANITAIRE
le 1/3/2016 14:57:15

« Une crise humanitaire d'importance se profile en Grèce. »

Le contexte général :
Les guerres et les troubles économiques dans les Balkans, en Asie et en Afrique ont amené en 2015, plus d'un million (1.000.000) de migrants en Europe. L' Union Européenne, gérante du continent, semble gérer ces flux de populations avec difficulté.
La très grande majorité des réfugiés et/ou des migrants — plus de 821.000 — sont passés par la Grèce ; 810.000 d'entre eux sont arrivés par la mer. Ces flots de « migrants » semblent en augmentation puisqu' en décembre, l' OIM estime que quelque 67.700 personnes ont débarqué sur les côtes grecques. et environ 150.000 « migrants » sont arrivés depuis janvier en Italie, près de 30.000 en Bulgarie, plus de 3.800 en Espagne, 269 à Chypre et 106 à Malte (selon l'OIM).
Rappelons qu' à Bodrum, ville balnéaire turque, ces migrants payent plus de 1 000 $ (900 €) des canots pneumatiques (instables) pour la traversée jusqu'à Kos.


Le pilotage de Bruxelles :
Il existe un agenda européen en matière de migrations. L' Union Européenne a pris des décisions en octobre 2015 et les a fait avaliser par les Etats-membres : la Grèce, l'Italie et les pays situés le long de la route des Balkans doivent créer chacun d'eux 50.000 places d'accueil pour les migrants. Car la Commission européenne suit ces migrations avec attention que ce soit en Grèce, en Italie ou dans les Balkans occidentaux. Quelle légitimité cette Commission a-t-elle donc invoqué pour décider ainsi de noyer la Grèce ? Qui le sait ? Peut-on le dire ? Et pourquoi ne pas arrêter la guerre en Syrie et ainsi enrayer, arrêter, prévenir ou empêcher ces flux et arrivées toujours plus nombreuses ? Le premier droit des gens n'est-il pas celui de pouvoir vivre et travailler en paix dans son propre pays ?

En octobre 2015, Bruxelles a donc décidé de contrôler ces migrations à l'aide de centres d'accueil («hotspots») afin de « relocaliser » ces migrants en Europe à partir de la Grèce. Les Etats européens étaient donc convenus de se répartir les 66.400 migrants ayant besoin d'une « protection internationale ».
Mais au 15 février, le processus de répartition avait très, très lentement démarré puisque sur ces 66.400 migrants, seuls 208 avaient pu rejoindre un autre Etat européen, et 15 États membres seulement avaient offert à la Grèce des places de « relocalisation », pour un total de 1081 migrants. tandis que 20 autres États membres nommait des officiers de liaison « pour faciliter le processus sur le terrain ».

Quand la Commission s'inquiétait de l'arrivée des migrants en Grèce :
Début février, la Grèce disposait de 17 628 places d’accueil sur son territoire et la Commission européenne estimait « un manque » de 12 342 places par rapport aux 50 000 places promises en octobre 2015. A cette date, la Commission européenne s'inquiétait que les centres d'accueil en Grèce puissent relever correctement les empreintes digitales de ~11 000 migrants par jour, soit un nombre nettement supérieur à la moyenne des arrivées enregistrées au mois de janvier.
La Commission européenne notait alors que depuis le début de 2015, il était arrivé en Grèce 821.000 migrants ; que la Grèce avait procédé à 16 131 retours forcés et à 3.460 retours volontaires de migrants économiques n’ayant pas droit à l’asile en Europe. Mais au 25 février, selon l' agence de presse Sputniks.com (Russie) plus de 102.000 migrants avaient gagné la Grèce par la mer Egée.
Il est bien connu que les Grecs ont le sang chaud : 70 % des migrants sont des hommes jeunes : que cherche donc Bruxelles ? Une submersion organisée et voulue de la Grèce ? Après avoir « délocalisé » les usines de Grèce, l'UE voudrait maintenant y « relocaliser » des migrants. Cet afflux de migrants fait d'ailleurs l'objet d'un marchandage : Angela Merkel a rencontré Erdogan à ce propos. Avec quelles conséquences sur les négociations d'adhésion ? Sur l'équilibre et la stabilité de la région ?


Et la route des migrants venant de Libye vers l' Italie : qu'en est-il ?
Six zones d'accueil ont été créées par les autorités italiennes : Lampedusa, Pozzallo, Porto Empedocle/Villa Sikania, Trapani, Augusta et Tarente. L'ensemble de ces centres serait en bonne voie d'achèvement. Bien que l'Italie ait démarré plus tôt que la Grèce les répartitions de migrants vers les autres pays européens ( 39.600 migrants « ayant besoin d'une protection internationale » doivent se répartir en 2 ans dans les autres Etats-membres), seuls 279 candidats ont pu trouver leur destination finale.

Les pays traversés par la route des Balkans sont convenus de créer 50 000 places d’accueil.
La Serbie, la Slovénie, la Croatie et la Grèce ont activé le mécanisme de protection civile de l’UE, en demandant à d’autres pays de leur envoyer des ressources pour leur permettre de faire face à l’urgence humanitaire sur leur sol. Au total, 15 pays ont proposé leur aide et fourni du matériel, notamment des tentes, des sacs de couchage et du matériel de couchage, des équipements de protection individuelle, de chauffage et d’électricité, ainsi que des générateurs d’électricité. Toutefois, il n’a, à ce jour, pas été satisfait à bon nombre de demandes d’aide
Vers le 20 février, Vienne, l'UE et les pays des Balkans, dans une réunion à laquelle Alexis Tsipras n'avait pas été convié, se sont mis d'accord pour fermer (discrètement) leurs frontières aux migrants. Aussi, au 25 février, 3.500 migrants s'entassaient devant le village d'Idomnénée. A cette heure, d'autres migrants arrivent, s'entassent devant la frontière de la Grèce avec l' Arym (Ancienne République Yougoslave de Macédoine), pour finalement atterrir dans le centre d'Athènes.... Et que dire de l'effet néfaste de l'arrivée des migrants pour le tourisme ? Et qui sait en Europe que les habitants des îles sont tellement submergés par les migrants qu'ils ne sentent plus chez eux ?

La formation de la « Jungle » à Calais :
Qu'est-ce qu'une forteresse ?
C'est un espace restreint avec des systèmes de défense organisés en profondeur. L'Angleterre, connaissant ce principe et désireuse de défendre son territoire au mieux a donc conclu avec la France les "accords du Touquet", accords signés le 4 février 2003 par Jacques Chirac et Tony Blair. Selon ces accords, les autorités françaises s'engagent à contrôler, trier et filtrer (et peut-être aussi freiner) les « demandeurs d'asile » qui souhaitent se rendre en Angleterre. La police britannique est donc présente à Calais. A Calais, la « Jungle se développe et les autorités françaises veulent les essaimer près de Dunkerque et ailleurs. S'agit-il du schéma que l'on compte appliquer à Idoménée ?

Que veulent-ils ? Dissoudre la Grèce, après avoir ruiné ses habitants, éreinté ses familles, les avoir acculé à la pauvreté et à misère? Ils veulent donc casser la Grèce ? asservir les enfants des Grecs ? Faire venir les migrants et la famine pour se débarrasser au plus vite des Grecs et de la Grèce ?
Et pour quelle raison ? Gratuitement ? Ce club de riches, l'UE, a-t-il fait un rêve : écraser brutalement la Grèce à couvert de grands sentiments et de songes faux ? Casser la Grèce sous des dettes impossibles à rembourser, puis la noyer sous des flots de migrants ? Derrière des portes inexorablement fermées ? Le partenariat que l' Europe a noué avec la Grèce est-il un leurre qui dissimule mal une succession de guet-apens, de traquenards et de pièges mortels ?


26 février. Alexandre Meïmarakis

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