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Diaspora Grecque en France
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ASSOCIATIONS- ΣΥΛΛΟΓΟΙ
RESUMES-(cliquez) : 25 MARS 1821
le 12/3/2010 9:39:29

Réponse à Mr le Consul de Lille concernant la célébration de la Fête Nationale du 25 mars.

Concernant l’article de Mme Catherine Teuler, communiqué sur la Diaspora grecque, ayant pour titre « Pourquoi supprime-t-on la célébration de la fête nationale du 25 mars ?», cliquez ici.
Mr le Consul de Lille nous a demandé de bien vouloir communiquer son article à ce sujet ; Communiqué de Mr le Consul de Lille concernant la suppression de la célébration de la Fête Nationale du 25 mars; cliquez ici.
Nous ne voulions pas créer de polémique à ce sujet mais, ayant reçu de nombreux courriers que nous n’avons pas publiés, nous avons cependant décidé de diffuser celui de Mr le Consul de Lille ainsi que la réponse de Mme Teuler.

Monsieur Le Consul,
Mon courrier à Diaspora n'était absolument pas un appel à pétition. La pétition en question se trouve sur le site d' antibaro et était citée comme telle, vous pouvez visiter le site et verrez ainsi que je n'ai en rien initié une telle pétition. Je ne le me serais jamais permis.
J'ai bien sûr envisagé l'exemple que la Grèce voulait donner de sa bonne volonté concernant des économies à réaliser à tous les niveaux. La symbolique d'un tel acte ne m'a pas échappée. Je n'ai cependant pu envisager une telle méconnaissance de la symbolique de cette célébration pour les grecs de la diaspora.
La décision de ne pas inviter les délégations étrangères pour souligner les efforts de la Grèce est une décision qui concerne le gouvernement grec et sur laquelle je n'ai pas à porter de jugement et ne m'y autoriserais en aucune manière.
Pour ce qui est de réunir par contre tous les grecs, à mon avis, il en va autrement car le symbole là aussi est fort.
De plus, l'argument invoquant des économies pour supprimer la célébration de la fête nationale est, pour moi, fallacieux ou traduit une méconnaissance de la solidarité dont peuvent faire preuve les grecs.
Tout appel aux restaurateurs grecs eut immédiatement été suivi d'un mécénat massif pour remplir les buffets offerts par les instances diplomatiques lors de la célébration de la Fête Nationale( ce qu'il aurait été facile de faire savoir clairement).
Cette célébration eut été l'occasion pour les grecs de la Diaspora de se retrouver, de discuter. En cas de problème national, les grecs savent être solidaires.
Je pense qu'à l'heure actuelle, malgré les divergences d'opinion, en dépit de leur appartenance politique,_ tous les grecs soutiennent la Grèce et son gouvernement_.
Je suis donc persuadée que la célébration de la fête nationale eut été l'occasion pour les grecs de la Diaspora d'être réunis, toutes tendances confondues, elle eut permis de prendre éventuellement, à travers ces contacts, la décision d'élaborer ensemble la diffusion de communiqués de presse faisant un bref rappel de l'histoire de la Grèce moderne et contemporaine,signifiant,entre entres, combien pour la Grèce qui s'est battue pour la liberté de l'Europe, l' union européenne n'est pas un vain mot ( pour avoir enseigné en lycée pendant 30 ans, je sais que les français ignorent tout de l'histoire de la Grèce, pour lire la presse française depuis encore plus longtemps, je sais aussi que les journalistes français sont au moins aussi ignorants).
La fête eut servi à prendre des rendez-vous, à s'organiser et à entreprendre peut-être des actions que les diplomates, de par leur fonction, ne peuvent mettre en œuvre.
En cas de communiqué, il eut aussi été utile de montrer _les dangers pour L'Europe_ d'une absence de soutien de sa part à la Grèce car cela met en péril les fondements mêmes de l'Europe. En effet, n'oublions pas que la Grèce ne représente que 3% du PIB européen ( il n'y a donc pas péril en la demeure comme la presse s'est efforcée de le démontrer, par contre, si l'Espagne ou l'Italie s'effondrent, ce sera 11 ou 17% du PIB.).
Quant à ma réaction personnelle concernant la réécriture de l'histoire et la position que tant adoptent vis à vis de la Turquie, je ne la renie en rien. Après l' année de la Turquie en France mais surtout, après la nomination de M.Lellouche au poste de Secrétaire d'État aux affaires européennes (M.Lellouche est Président des amitiés franco-turques, a enseigné à l'université de Galatasaray, bref, est le plus turcophile de nos hommes politiques français), je sais bien qu'il y a, d'une part, un discours officiel tenu et d'autre part, une réalité pragmatique qui va à l'encontre de ce discours non pas seulement en France mais aussi en Grèce. Je ne parlerai pas d'Istanbul capitale de l'Europe, ça, pour moi, c'est la cerise sur le gâteau!
Bien sûr, ma réaction, mon interprétation ont pu vous paraitre excessives et erronées mais croyez bien qu'elles ne sont en rien le fruit d'une ignorance des faits.
Elles traduisent l'interprétation donnée bien avant la mienne par de très nombreuses personnes de gauche comme de droite avec qui j'ai discuté. La phrase sibylline utilisée pour justifier la prise de décision de ne point célébrer la fête de l'indépendance, prêtait à toutes les interprétations.
Je vous prie, Monsieur le Consul, d'agréer l'expression de mes sentiments respectueux, Catherine Teuler

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