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RESUMES-(cliquez) : MEDECINE - HIPPOCRATE
le 24/9/2010 17:09:20

Hippocrate, le Père de la Médecine. Le serment d’HIPPOCRATE. L’emblème de la médecine.

Hippocrate, le Père de la Médecine Moderne

Hippocrate, le plus grand médecin de l’antiquité, est né à Astypalaia, vers 460 av JC, près du village actuel de Céphalos dans l’île de Kos. Il est mort à Larissa (Thessalie) vers 377 av JC. Il fut le maître de la médecine occidentale, initiateur en matière d’observation clinique.
Il sut tenir compte des réactions favorables de l’organisme contre les agents morbides et nous a laissé un corps de doctrine remarquable dans des ouvrages que l’on connaît sous son nom et dont quelques-uns, sans doute, ne sont pas de lui (les Aphorismes, les Lieux, les Aires et les Eaux, les Pronostics, etc ). Sa renommée s’était répandue jusqu’en Asie. Artaxerxès l’appela pour s’opposer aux ravages d’une épidémie qui décimait l’armée perse. Il a composé un grand nombre de traités (traduits par Littré 1830-1853). Soucieux de dégager l’unité profonde et fonctionnelle du corps humain, il a fait intervenir la notion d’humeurs dont l’usage abusif a sclérosé la médecine jusque dans les temps modernes.
Son père était médecin, descendant d’une célèbre famille, les Asclépiades, du nom d’Esclépios, l’un des Dieux grecs de la médecine. C’est au sein de sa famille qu’Hippocrate apprit l’ancienne médecine.
A l’âge de 27 ans, il était déjà un des plus célèbres médecins de Grèce. Il fut appelé par son ami le roi Perdicas vers 433 av JC. Il répondit immédiatement à la convocation du roi et le soigna. Très rapidement, le médecin de Kos devint célèbre. Pendant quatre-vingt-dix ans ou cent quatre ans (on ne connaît pas exactement l’âge de sa mort), Hippocrate mena l’existence d’un médecin voyageur, soignant indifféremment riches et pauvres, citoyens et esclaves.
Comme les opinions de l’autre grand médecin de l’Antiquité, Galien, sont souvent en désaccord avec celles d’Hippocrate, on a formulé ainsi cette sorte d’antagonisme : Hippocrate dit “oui” mais Galien dit “non” (vers qu’on cite pour marquer une opposition entre deux doctrines ou deux personnes).
Hippocrate a découvert que les maladies, comme leur guérison, ne sont pas le fait des Dieux ou leurs intermédiaires, les fameux guérisseurs, mais toute maladie a une cause naturelle et peut être traitée par des moyens connaissables.
Hippocrate a préconisé l’observation, la palpation et l’auscultation du malade, le mouvement de mains, le moindre signe orientait son diagnostic : autant de méthodes qui vont bouleverser les principes de la médecine.
Plus de deux mille ans après, le dictionnaire médical de Littré reprenant Hippocrate notait que la carphologie était une agitation automatique des mains et des doigts indiquant un danger imminent.
Il conseille de pratiquer une activité physique accompagnée d’une véritable thalassothérapie, en particulier pour les douleurs lombaires. Il a préconisé le principe diététique. Il conseille aux sujets trop gras de consommer du poisson, ce qui est encore appliqué de nos jours !
Il y avait en Grèce du temps d’Hippocrate, des médecins spécialisés : les uns pour les maladies, les autres pour les plaies et d’autres pour les yeux. Les médecins “Hippocratiques” sondent les malades pour reconnaître si la vessie renferme une pierre. Les Grecs, et cela mérite notre admiration, introduisirent les premiers l’élément physiologique dans la médecine, empirique jusqu’alors. Ils ont agi sur son avenir scientifique. Les Grecs sont aussi les premiers, pour notre Occident du moins, qui aient agi sur l’avenir moral de la médecine en formulant tout d’abord les devoirs essentiels.
On trouve une gravure illustrant la réduction de la luxation de la hanche à l’aide du “banc d’Hippocrate”. Le résumé moral de son enseignement est sous forme d’un serment que prêtent les jeunes médecins admis à exercer
(serment d’Hippocrate).


L’emblème de la médecine
Que signifie la présence du serpent sur le caducée médical mondial ?


Tout remonte à une légende grecque, celle d'Asclépios.
En effet, de nombreuses statues et bas-reliefs représentant Asclépios le montrent souvent debout tenant à la main un bâton de pèlerin avec un (ou deux) serpent(s) enroulé(s) autour.
Le bâton est le symbole du voyageur universel et le serpent est le symbole du savoir.
En effet, le serpent, en s'insinuant dans les fissures de la Terre, était sensé en connaître tous les secrets et aussi toutes les vertus des plantes médicinales, voire les mystères entourant la mort !
La légende rapporte qu'un jour, Asclépios, voyant un serpent se diriger vers lui, tendit son bâton dans sa direction. L'animal s'y enroula. Asclépios frappa le sol et tua la bête. Un second serpent apparut soudain, tenant dans sa bouche, une herbe mystérieuse avec laquelle il rappela à la vie l'autre reptile.
Asclépios eut alors la révélation de la vertu médicinale des herbes. Et le bâton aux deux reptiles devint son emblème.


Le serment d’HIPPOCRATE

Serment d'Hippocrate d'origine en Grec ancien :

traduction française


Je jure par Apollon, médecin, par Esculape, par Hygie et Panacée, par tous les dieux et toutes les déesses, les prenant à témoin que je remplirai, suivant mes forces et ma capacité, le serment et l'engagement suivant :
« Je mettrai mon maître de médecine au même rang que les auteurs de mes jours, je partagerai avec lui mon avoir et, le cas échéant, je pourvoirai à ses besoins ; je tiendrai ses enfants pour des frères, et, s'ils désirent apprendre la médecine, je la leur enseignerai sans salaire ni engagement. Je ferai part de mes préceptes, des leçons orales et du reste de l'enseignement à mes fils, à ceux de mon maître et aux disciples liés par engagement et un serment suivant la loi médicale, mais à nul autre. »
« Je dirigerai le régime des malades à leur avantage, suivant mes forces et mon jugement, et je m'abstiendrai de tout mal et de toute injustice.
Je ne remettrai à personne du poison, si on m'en demande, ni ne prendrai l'initiative d'une pareille suggestion ; semblablement, je ne remettrai à aucune femme un pessaire abortif. Je passerai ma vie et j'exercerai mon art dans l'innocence et la pureté. Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille.

Dans quelque maison que je rentre, j'y entrerai pour l'utilité des malades, me préservant de tout méfait volontaire et corrupteur, et surtout de la séduction des femmes et des garçons, libres ou esclaves.
Quoi que je voie ou entende dans la société pendant ou même hors de l'exercice de ma profession, je tairai ce qui n'a jamais besoin d'être divulgué, regardant la discrétion comme un devoir en pareil cas. »
« Si je remplis ce serment sans l'enfreindre, qu'il me soit donné de jouir heureusement de la vie et de ma profession, honoré à jamais des hommes ; si je le viole et que je me parjure, puissé-je avoir un sort contraire. »

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