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RESUMES-(cliquez) :  Elections législatives en Grèce
le 17/5/2012 19:50:16

Elections législatives en Grèce du 6 mai 2012 - Aux urnes de nouveau - Naufrage

Elections législatives en Grèce le 6 mai

Aucun parti ne peut gouverner sans alliances
Résultats :
(A signaler que le 1er parti a droit à un bonus de 50 sièges supplémentaires)





Evangélos Vénizélos - Antonis Samaras - Aleka Papariga - Alexis Tsipras - Georgios Karatzaferis
PASOK-----------Nouvelle Démocratie ---Parti Communiste -- SYRIZA ---------------- LAOS




Fotis Kouvelis - Panos Kammenos- Ioanna Kontouli - Dora Bakoyanni - Nikos Michaloliakos
Gauche Démocratique -Grecs indépendants - Ecologistes -Alliance Démocratique - Aube Dorée


C’est du jamais vu pour le paysage politique grec. Les élections législatives, qui se sont déroulées le 6 mai, conduisent à une fragmentation inédite des forces politiques et à la difficulté de former un gouvernement stable. Le bipartisme dominant, non seulement au cours de ces dernières décennies mais tout au long de l’histoire politique contemporaine grecque, cède la place au multipartisme élargie et variable.
Situation inédite aussi: le parti en tête de la Nouvelle Démocratie ne fait que 18,85% (33,48% en 2009). La gauche radicale, réunie sous le Syriza - force farouchement hostile au mémorandum signé par le gouvernement grec avec la Troïka - fait la grande surprise en se positionnant deuxième (16,78% de
votes contre 4,6% en 2009). Vient ensuite le Parti Socialiste (PASOK), grand gagnant des élections législatives à plusieurs reprises après la chute des colonels (5 fois pour le PASOK, contre 5 fois pour la Nouvelle Démocratie) qui enregistre une défaite historique avec seulement 13,18% (43,92% en 2009).
Αu cours de ces élections, les nouveaux partis font aussi leurs scores importants en regroupant les votants mobiles qui quittent les grands partis avec fracas. Il s’agit du parti des Grecs Indépendants (10,6%), scission récente “anti-austérité” de la Nouvelle Démocratie, qui ne se veut “ni de droite-ni de gauche”, n’acceptant aucune proposition de coopération avec les partis signataires du mémorandum. De l’autre côté de l’échiquier politique, la Gauche Démocratique (6,1%) - scission en 2010 de Siriza se situant sur une lignée “anti-mémorandum” plus modérée - cumule 6,1%.
Il reste, entre autres, le Parti Communiste Grec, parti fidèlement anti-européen qui enregistre une petite avancée par rapport en 2009 (8,48% au lieu de 7,54% en 2009). Il reste surtout le score étonnant de Chrissi Avgi (Aube Dorée) (6,97%), organisation politique violemment anti-immigrés sur laquelle se penchent les commentateurs grecs et étrangers. Ceux-ci s’efforcent de saisir l’attrait qu’une organisation proche du néonazisme peut exercer au sein d’un pays où les mouvances d’extrême droite n’ont jamais connu un soutien populaire. Enfin, il est à noter le taux accru d’abstention qui touche 35% du corps électoral, élément qui selon les analystes accentue la délégitimation actuelle du système politique.
Le résultat des élections du 6 mai n’a donné à aucun parti la majorité requise, ce qui active la procédure des mandats exploratoires, selon la Constitution en vigueur. Ainsi, le président de la République, M. Karolos Papoulias, a donné lundi 7 mai le mandat de formation de gouvernement au chef de la Nouvelle Démocratie, parti arrivé le premier lors du scrutin.
Cependant, les consultations que Samaras a eues avec le chef de Syriza, Alexis Tsipras, le leader de Pasok, Evangelos Venizelos, et le leader de la Gauche Démocratique, Fotis Kouvelis, ont toutes échoué, ce qui l’a obligé à remettre le mandat. Mardi, le mandat est passé au chef de Syriza, Alexis Tsipras. A propos de ce mandat, celui-ci a parlé de “moment historique pour la Gauche”. Cependant, Tsipras n’a obtenu que le soutien de la Gauche Démocratique dans son effort de former un gouvernement de Gauche, ce qui l’oblige à remettre, à son tour, le mandat.
Le leader de Pasok, Evangelos Venizelos, a reçu ensuite, le mandat ayant le droit, selon la Constitution, d’explorer la possibilité de formation de gouvernement au bout de trois jours: échec également.


Aux urnes de nouveau

Les nouvelles élections en Grèce auront lieu le 17 juin. Le Premier Ministre d’intérim est Mr. Panayotis Pikramenos, juge et Président du Conseil d’Etat hellénique :
Les efforts réalisés par le président de la République en tant que régulateur du régime n’ont abouti qu’à une impasse totale. En dépit des négociations entamées successivement par les trois leaders de partis ayant fait le meilleur score aux élections de 6 mai et de plusieurs réunions convoquées par le président de la République, aucun consensus n’a pu se dégager.
Un projet de formation du gouvernent national prôné par divers partis politiques (Nouvelle Démocratie, PASOK et Gauche Démocratique) s’est heurté au refus de Syriza, force anti-austérité créditée dans les sondages en pleine négociation comme le parti en tête. Le nouveau parti des ‘’ Grecs indépendants ‘’, scission récente de la Nouvelle Démocratie a également refusé tout réalignement à une coalition gouvernementale à laquelle participeraient la Nouvelle Démocratie et le PASOK, à savoir les tenants du Mémorandum. Le Parti Communiste (ΚΚΕ) est resté loin des pourparlers alors que le parti d’extrême droite Chrysi Avgi n’y a pas été invité.
En résulte un nouveau scrutin prévu pour le 17 juin. Entre temps, un gouvernement d’intérim s’est formé ayant comme mission exclusive la préparation des élections. Ce gouvernement est dirigé par le président du Conseil d’ Etat, Panayotis Pikramenos, 67 ans, dans la mesure où les forces politiques ne se sont pas mises d’accord sur une personne politique en tant que premier ministre. 16 ministres, essentiellement haut fonctionnaires et universitaires ont composé ce nouveau gouvernement. Parmi eux, aux Finances, Georges Gannias, négociateur de la reconstruction grecque en début d’année. La première convocation du Parlement Hellénique a eu aussi lieu le jeudi 17 mai.

Il s'agit là d'un résumé paru dans "Grèce hebdo"
Photos du site "Express"


Naufrage

Les élections du 6 mai en Grèce ont été un échec total. Pour la majorité des Grecs, il s'agit d'un naufrage! Tous les chefs des partis politiques ont déclaré qu'ils ont fait le maximum pour créer un gouvernement mais , s'ils ont échoué, c'est de la faute aux autres! Nous sommes très inquiets car nous risquons de sortir de la zone Euro et même l'Union Européenne et, plus grave encore pour nous, la résolution des problèmes nationaux comme celui de la Macédoine.
Cependant, la crise est bien installée. Nous souhaitons vivement, qu'après les élections du 17 juin, un gouvernement soit enfin nommé et que la Grèce retrouve calme et sérénité.


Sondage-Δημοσκόπηση
La Grèce, doit-elle sortir de la zone euro? Η Ελλάδα πρέπει να βγεί από την Ευρωζώνη?


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