LA GRECE EST EN DANGER !

Tout le monde est au courant de la crise grave que traverse la Grèce. Nous, les Grecs de la Diaspora, sommes encore plus inquiets car nous sommes loin du pays et nous ne pouvons rien faire. Nous avons tous bien compris que ce problème très important ne concerne pas que la Grèce mais, toute l’Europe. Le but est de dévaluer l’Euro. Nous vous rappelons que nous avons déjà fait paraître un article dans le site, intitulé :
« Qui est en faillite ? La Grèce ou…l’UE ? » Cliquez ici

Qui manipule tout cela ? Et pourquoi ce problème a-t-il démarré en Grèce ?
La réponse nous a été donnée, en partie, par Mikis Théodorakis :
« Prémonition de grands malheurs pour la Grèce » Cliquez ici.

Certains Grecs sont d’autant plus soucieux car, avec ce problème économique, ils craignent que les problèmes nationaux ne s’amplifient et ne les rendent plus vulnérables.
La Grèce est en danger parce qu’elle est confrontée à de nombreux problèmes comme ceux de la Macédoine, Chypre, Mer Egée, Thrace, Constantinople etc., sans oublier celui des clandestins.
Depuis des années, les gouvernements successifs n’ont rien fait pour essayer de résoudre ces problèmes car ils subissaient des pressions et, pour ne pas être importunés, ils ont laissé aller.
D’autre part, nous constatons que la Turquie devient peu à peu un pays puissant grâce à l’aide des Américains. L’Europe, quant à elle, versent des finances colossales à ce pays afin qu’il devienne membre de l’Union Européenne

En 2009, nous avons publié un article dans la revue Acropolis,
« LA GRECE, SERAIT-ELLE EN DANGER ? »

Nous sommes dans l’obligation d’écrire cet article à la suite des émeutes qui ont eu lieu en Grèce dernièrement. La mort d'un adolescent, tué par balle par la police, a été à l'origine de violences à Athènes et dans plusieurs autres villes de Grèce. Cet évènement a provoqué des émeutes en Grèce.
En France, nous avons pu lire dans les médias « police assassin ! ».Cela est dû en partie à la crise économique. Ce n’est pas parce que nous sommes en pleine crise économique que les jeunes doivent tout casser. Des bavures policières, il y en eut aussi en France et la crise économique y sévit également. Tout cela a profité à certains mouvements anarchistes ; ces mouvements ont débuté après la révolte des étudiants de l’Ecole Polytechnique en 1973.


Quelques anarchistes brûlent le drapeau grec

Mais, aujourd'hui, cette mouvance est hétérogène : il y a des trotskistes, des maoïstes et même des fondamentalistes religieux et cela n’a aucun rapport avec la révolte des étudiants qui se sont battus pour la liberté et la démocratie en Grèce et contre la junte militaire.
Aujourd'hui, les groupuscules anarchistes sont solides car ils sont très bien implantés dans certaines parties de la ville d’Athènes. Ils sont établis autour de l'Ecole Polytechnique et, il suffit qu'une voiture de police passe dans ce coin, pour que des violences éclatent (jets de pierres, etc.).

En période d'affrontement ouvert, ils se réfugient dans la faculté puis, repartent à l'attaque. Le quartier est une zone de non-droit pour la police, ce n'est pas nouveau. Mais, toutes ces émeutes ne sont pas dues au hasard ; le danger pour la Grèce est beaucoup plus profond, à tel point que les observateurs politiques s’inquiètent même de la destruction du pays. Les Américains ont réussi à morceler l'ex- Yougoslavie en petits pays indépendants dont certains ont des relations avec les Etats-Unis.

La base américaine de Bondsteel
D’ailleurs, pour contrôler les Balkans, les Américains ont implanté la plus grande base au monde, le Camp Bondsteel qui se trouve aux frontières du Kossovo et du FYROM, ancienne République yougoslave de Macédoine ; il constitue le gardien de la nouvelle stratégie géopolitique des USA aux Balkans et le garde des conducteurs des oléoducs balkaniques américains de la région. Le problème est que les Russes aussi ont des oléoducs qui traversent la Grèce et la Serbie. C’est pour cette raison que le gouvernement grec gêne les Américains.

Et aussi parce que la Grèce a signé un accord militaire avec la Russie : si les oléoducs russes sont en danger, la Russie a le droit d’intervenir avec les forces de son armée, pour protéger ses intérêts sur le territoire grec. La Grèce gêne et, les incendies du mois d’août 2007 ne sont sans doute pas un hasard.
Autre problème : c’est le nom du « FYROM » (l'ancienne République yougoslave de Macédoine). Les USA pouvaient résoudre le sujet grâce à l'adoption de l'appellation « Varda ou Vardaska » comme était nommé plus anciennement la région. Ils veulent donner au « FYROM » le nom de République du Nord de Macédoine et, comme nous le savons, avec ce nom, ils revendiquent le Nord de la Grèce avec pour capitale « notre Thessalonique !». Avant les émeutes qui se sont produites en Grèce, la Grèce a posé son véto concernant l’adhésion du FYROM à l’OTAN ! Les menaces envers la Grèce continuent, comme les violations des espaces aériens des avions turcs de l’OTAN en mer Egée.

Nous tenons cependant, après la lecture de ce texte, à vous signaler qu’il ne faut pas comparer les étudiants- patriotes de l’Ecole Polytechnique de 1973 qui se sont battus pour la Liberté et la Démocratie et révoltés contre la dictature des colonels en brandissant le drapeau grec aux voyous cagoulés qui ont souillé le Tombeau du Soldat Inconnu sous le Parlement Grec à la Place Syntagma, brûlé l’arbre de Noël, la Bibliothèque Nationale, saccagé et brûlé des magasins, entraînant entre autres plusieurs centaines de personnes au chômage, aggravant ainsi les effets de la crise économique dans les commerces et les quartiers des couches populaires du centre ville.
Quand on se bat réellement pour la liberté, on ne le fait pas cagoulé et on ne brûle pas le drapeau grec ! Nous, nous condamnons ces agissements comme un délit comme l’on fait d’ailleurs tous les partis politiques en Grèce ainsi que tous les Grecs de la Diaspora. Il faut également rappeler que la Grèce est aujourd’hui gouvernée par la « Génération dite de l’Ecole Polytechnique de 1973 » ; certains des protagonistes de la lutte des étudiants pour la liberté ayant même exercé de hautes fonctions ministérielles…
En ce qui concerne les complots venant de l’extérieur, nous sommes bien placés pour le comprendre par une
« lecture » attentive des évènements au fur et à mesure qu’ils surviennent.
L’histoire récente des Balkans nous démontre comment le Droit International, les Droits de l’Homme peuvent être sacrifiés au profit des intérêts géopolitiques, stratégiques et économiques de certaines puissances mondiales ou périphériques : falsification de l’Histoire (FYROM/ARIM), bouleversements des équilibres culturels et communautaires (Chypre), visées expansionnistes de la Turquie, exacerbation du nationalisme Albanais…
Tout est possible ; n’oublions pas que le Kossovo est une région de la Serbie et qu’il est devenu un état indépendant !


Ce sont certainement les mêmes anarchistes, n’ayant rien à avoir avec les travailleurs, qui ont assassiné trois personnes dans une banque mercredi 5 mai 2010. Il paraît donc très simple de provoquer une telle crise économique en Grèce en pensant, peut-être, qu’elle s’étendrait à toute l’Europe !




CLANDESTINS
En Grèce, il y a 3 500 000 clandestins ce qui correspond aux 33% de la population grecque.
Population grecque : 9 259 101 habitants
Population active : 4 482 264
Chômeurs : 466 878

Immigrés : 3 332 323
Immigrés actifs : 2 200 000
Immigrés sans activité : 148 323
D’après des statistiques, en 2045, les Grecs seront minoritaires




LA PENSEE GRECQUE
Aujourd’hui, les Grecs doivent avoir une conscience nationale. Il leur faut d’abord aimer la GRECE, avant leur parti politique. Un ami socialiste nous a fait savoir, une semaine après la victoire du parti socialiste en Grèce, que
« maintenant, ça va beaucoup mieux ! » ; en revanche, un autre ami, de la droite celui-ci, une semaine après la défaite de la Nouvelle Démocratie, m’a fait savoir que tout allait très mal en Grèce!
Les Grecs doivent restés UNIS en cette mauvaise période et, il faut arrêter le « légende » : deux Grecs et trois partis politiques ou deux Grecs et trois pensées !
Malgré tout ce que l’on vient d’écrire, on ne veut pas croire que la Mère-Patrie soit en danger car, pour nous,
la Grèce est ETERNELLE !

Είναι σωστά τα μέτρα που έλαβε η Ελληνική Κυβέρνηση γιά τήν αντιμετώπιση της οικονομικής κρίσης ;
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Sont-elles correctes les mesures prises par le gouvernement grec pour la confrontation de la crise économique ?Sondage-Δημοσκόπηση