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RESUMES-(cliquez) : GENOCIDES
le 19/4/2015 18:54:53

24 avril : 108ème triste anniversaire du Génocide Arménien.
(De 1914 à 1923, plus de 3 500 000 victimes)


Les Turcs ottomans, afin qu'existe “une patrie”, devaient exterminer tous les chrétiens, les Grecs, héritiers historiques et revendicateurs de l’Asie Mineure, les Arméniens et les Assyriens. Il fallait qu'ils soient abattus ou déplacés. Les Arméniens furent exterminés lors du génocide de 1915.
En effet, entre 1914 et 1923, un véritable nettoyage ethnique a été opéré. ( Génocide des Arméniens, des Grecs du Pont-Euxin, de Smyrne, des Assyriens, ...).


En conclusion, plus de 3 500 000 victimes

Comment peut-on oublier...?

Πως μπορούμε να ξεχάσουμε...!






Επιτέλους τους ξεριζώσαμε...
Enfin, nous avons réussi à les déraciner...
(Κεμάλ Ατατούρκ, 13 Αυγούστου 1923)
(Kémal Atatürk 13 août 1923)










1914 : Phocée
Centième anniversaire du massacre des Grecs de Phocée (Cliquez ici)
La ville de Phocée comptait 15 000 habitants.Le premier exode eut lieu le 29 mai 1914; ces derniers furent massacrés et d’autres chassés. Les réfugiés sont retournés, en 1919, chez eux où ils furent à nouveau massacrés et chassés.

1915 : Arménie, premier génocide du XXème siècle
Le samedi 24 avril 1915, à Istanbul (Constantinople), capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide , le premier du XXème siècle. Il y aura environ 1 500 000 victimes dans la population arménienne de l'empire turc.
Le gouvernement turc a décidé d'exterminer tous les Arméniens résidant en Turquie. Il fallait mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre et ne tenir compte ni de l'âge, ni du sexe.

1919 : Génocide du Pont-Euxin
Génocide du Pont-Euxin (Cliquez ici)
Le 19 mai 1919, débute le massacre au Pont-Euxin; 353 000 Grecs sur 700 000 qui y vivaient depuis le XIème siècle av. J.-C. furent exterminés.

1922 : Génocide de Smyrne
Génocide de Smyrne (Cliquez ici)
Le samedi 9 septembre 1922, entre 10 et 11 heures , la cavalerie turque entra à Smyrne. Beaucoup de cavaliers portaient des rameaux d’olivier en criant “KORMA” (n’ayez pas peur). C’était la tactique adoptée par les Turcs avant le massacre. Le massacre débuta dans le quartier arménien, suivi du massacre des Grecs. Le dimanche 10 septembre, entre 16 et 17 heures, les Turcs capturèrent Mgr Chrisostomos, Archevêque métropolitain de Smyrne.
Suite au génocide de Smyrne, on dénombra 850 000 à 1 000 000 de victimes
sur une population de 2 000 000 d'habitants.

1915- 1922 : Génocide des Assyriens
Le génocide assyrien a eu lieu durant la même période et dans le même contexte que le génocide arménien et celui des Grecs. Les estimations sur le nombre total de morts varient. Certains rapports citent le nombre de 270 000 morts, bien que les estimations récentes aient révisé ce chiffre au nombre plus réaliste de 500 000 à 750 000 morts, représentant environ 70 % de la population assyrienne de l'époque.

Suite de l'extermination
La nuit de terreur de Constantinople des 6 et 7 septembre 1955 (Cliquez ici)
En 1923, 450 000 Grecs vivaient à Constantinople. Il fallait, eux aussi, les chasser.
En 1955 et en 1963, avec pour motif les évènements à Chypre, les Grecs furent chassés. Aujourd'hui, ils ne sont plus que 2 400.

Chypre : 1974
L’occupation continue 46 ans après... (Cliquez ici)



Le samedi 24 avril 1915, à Istamboul, capitale de l'empire ottoman, 600 notables arméniens sont assassinés sur ordre du gouvernement. C'est le début d'un génocide , le premier du XXe siècle. Il va faire environ 1 500 000 de victimes dans la population arménienne de l'empire turc.
Le gouvernement turc a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut tenir compte ni de l'âge, ni du sexe.


Την 24η Απριλίου του 1915, 600 άτομα της πολιτικής και πνευματικής ηγεσίας των Αρμενίων συγκεντρώθηκαν στην Κωνσταντινούπολη και στη συνέχεια οδηγήθηκαν στο θάνατο. Αυτό ήταν ο προπομπός όσων ακολούθησαν στα χρόνια μέχρι το 1923, όταν ο αριθμός των νεκρών της Γενοκτονίας έφτασε τους 1.500.000.
Η Γενοκτονία των Αρμενίων, η πρώτη γενοκτονία του 20ου αιώνα, ήταν ένα προμελετημένο έγκλημα, το οποίο η κυβέρνηση των Νεότουρκων έφερε σε πέρας με συστηματικότητα. Οι μέθοδοι που χρησιμοποίησε ήταν ο ξεριζωμός, η εξάντληση στις κακουχίες, τα βασανιστήρια, η πείνα και η δίψα, και τα στρατόπεδα θανάτου στην έρημο


Continuum Génocidaire
N. Lygeros

Le génocide n'est pas seulement un acte de barbarie. En tant que crime contre l'humanité, le génocide est une mesure inhumaine. Il permet de jauger la société dans laquelle il intervient. Il donne en somme le sens de l'absurde. Aussi lutter pour la reconnaissance du génocide, c'est lutter contre l'absurde. Il faut prouver l'évidence à la manière d'une démonstration par l'absurde. Il faut montrer que les victimes sont des victimes, en d'autres termes identifier leur mémoire. Il faut montrer que les bourreaux sont les bourreaux, en d'autres termes tracer leur crime. C'est le signe du temps. Et tout cela en restant juste. Car le juste doit être exemplaire. Evidemment toutes ces contraintes rendent extrêmement difficile cette tâche et nous ne devons pas nous étonner quant au découragement de certains. L'important, c'est de saisir que le temps est avec nous et qu'il travaille pour nous. Car le crime est imprescriptible. Aussi la conservation des données permet de mieux asseoir la cause. Certes, nous ne pouvons pas nous contenter de cela et nous devons envisager le problème de la reconnaissance du génocide de manière globale. Le grand économiste John Kenneth Galbraith avait une opinion singulière sur la première guerre mondiale. En effet, il considère qu'il est plus judicieux de la nommer la Grande Guerre sans diminuer son importance en fonction de la seconde comme nous le faisons habituellement. Car selon lui, il est plus juste de considérer la seconde guerre mondiale comme la dernière bataille de la Grande Guerre. Dans ce nouveau cadre, certainement perturbant pour les personnes conventionnelles, la notion de génocide acquiert un nouveau sens. Comme il n'est plus possible de séparer les génocides ainsi que les bourreaux, nous assistons à une unification du sens. Ainsi le régime nazi et le régime des jeunes turcs apparaissent comme une seule et même entité qui élimine systématiquement les Juifs et les Arméniens qui sont eux-mêmes unifiés en tant que victimes. Dans ce nouveau champ, une vision globale est nécessaire pour comprendre l'importance de la notion de génocide. La comparaison n'a plus de sens. L'idée est ailleurs. Nous avons un continuum génocidaire qui englobe les associations et les analogies. Les bourreaux ne sont que la succession d'autres bourreaux. Aussi où se trouve donc la différence ? En réalité, il n'y en a qu'une mais elle est de taille. Une partie de ces bourreaux a été reconnus comme telle tandis que l'autre ne l'est toujours pas. Nous avons donc une incomplétude fondamentale en termes des droits de l'homme. Si nous voulons vraiment que les générations futures s'appuient sur le travail accompli, celui-ci doit englober l'ensemble de ce continuum génocidaire. Aussi la reconnaissance du génocide doit être effectuée à partir du point initial. C'est en ce sens que la cause est fondamentale. C'est en ce sens qu'il faut mettre en évidence la divergence qui consiste en un génocide de la mémoire. Aussi l'ampleur de la tâche ne doit pas nous décourager mais au contraire grandir notre humanité.

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